Rallye du Rouergue-Aveyron-Midi Pyrénées 2011

Pierre ROCHE déjoue les pièges
Comme à l'accoutumée, le Championnat de France des Rallyes s'installe à Rodez début Juillet, pour cette quatrième manche qui pouvait se vanter d'accueillir un plateau très relevé, avec pas moins de 180 équipages au départ.
Outre la présence des diverses Formules de promotion constituant la manne essentielle des concurrents, ainsi que la présence des habituels ténors du Championnat, on dénotait par ailleurs une forte mobilisation des équipages Aveyronnais pour participer à leur Rallye.
Par ailleurs, après une Ronde Limousine tronquée par une série d'évènements ayant porté tort au bon déroulement du Rallye, les équipages parcourant les routes du Championnat de France avaient à cœur de se retrouver en Aveyron pour en découdre sur des spéciales réputées ardues, tant pour les hommes que pour la mécanique.
Provisoirement en tête du Championnat, Dany Snobeck (Citroën C4 WRC) avait comme objectif premier d'engranger le maximum de points en vue du titre suprême. Mais la tâche se révélait compliquée, avec la présence d'Eric Brunson (Subaru Impreza WRC), plus motivé que jamais pour barrer la route à son adversaire principal, qui le devance de quatre points pour la tête du Championnat avant l'entame de ce quatrième rendez-vous. A noter également, la participation du local Jean-Michel Da Cunha, ayant loué pour l'occasion une rutilante Citroën Xsara WRC dans le but de s'immiscer dans la course à la victoire ; sans oublier l'actuel troisième du Championnat, à savoir Pierre Roché (Peugeot 307 WRC), capable de tirer son épingle du jeu sur un Rallye dont il a l'expérience des éditions précédentes.
Mais ce que l'on retiendra principalement de cette version 2011 du Rallye du Rouergue est, sans nul doute, la série de rebondissements pour le gain de la victoire finale, ayant tenu en haleine les nombreux spectateurs présents au bord des routes. En effet, pas moins de quatre changements de leader se sont opérés ; chacun ayant connu, plus ou moins, diverses péripéties, qui ont permis d'accroitre l'intérêt de cette bataille au sommet.
Dès le premier secteur chronométré, Dany Snobeck fait la différence aux commandes de sa C4 WRC. Eric Brunson cale dans une épingle, et laisse filer Jean-Michel Da Cunha (Citroën Xsara WRC) qui s'octroie le troisième temps des 25,800 kms que composent cette spéciale. Alexandre Bengué, auquel est confié le volant de la nouvelle née, la Mini Countryman WRC, s'empare de la 5e position, mais renonce sur ennuis d'ordre mécanique (problème d'alimentation d'essence) par la suite sur la liaison le menant à l'ES 2. Quant à Jean-François Bérenguer (Renault Mégane Kit Car) A7K, il place de nouveau la barre très haute, en signant le 6e temps face à des autos bien plus affutées, preuve que l'ancien animateur du défunt Trophée Saxo Kit Car a encore de beaux restes. Dans l'ES 2, Da Cunha, en parfaite osmose avec la Xsara WRC, se hisse en haut des tablettes pour 3s9, Dany Snobeck ayant été victime d'une crevaison. Ce dernier conserve néanmoins l'avantage au général. Mais l'un des coups de théâtre qu'offre chaque année le Rallye du Rouergue survient dès l'ES 3 : Dany Snobeck, part à la faute, quelques encablures après le départ, offrant la tête de la course sur un plateau à l'Aveyronnais, que l'on attendait pas si haut d'entrée de jeu. Si Snobeck pourra néanmoins repartir le lendemain selon la règle en vigueur du SuperRallye, propre aux pilotes engagés en Championnat de France, il perd tout espoir de bien figurer.
En revanche, Brunson, qui accuse un retard de 1s3 hérite de la place de dauphin provisoire, tandis que Pierre Roché se glisse dans le trio de tête, mais accuse d'ores et déjà le coup, puisqu'il figure à 38 secondes du leader. Au pied du podium, Gilles Nantet et sa Porsche GT3 damnent le pion au revenant Ludovic Gal, aux commandes d'une Peugeot 207 S2000.
Le lendemain, à l'issue de la spéciale de Comps La Grand Ville (7.200 kms), servant de mise en bouche avant le plat de résistance que représentent les éprouvant 32.900 kms de la spéciale de Olemps-Moyrazès-Colombiès, Eric Brunson remet les pendules à l'heure. Le représentant du Team First Motorsport colle près de 8s5 à Da Cunha. Régulier, Pierre Roché demeure solidement installé sur la dernière marche du podium, avec un déficit de 43s8.
Même si Dany Snobeck enfile les scratchs comme des perles dans les trois spéciales suivantes, il ne peut combler le retard perdu en début de Rallye. Brunson creuse quant à lui l'écart par rapport à Da Cunha ; écart qu'il porte à plus d'1min08s après l'ES 8. Le fait que Da Cunha ait pointé en retard, associé à la détermination du pilote Subaru, confirme qu'il sera difficile pour lui de garder le contact avec la plus haute marche.
Mais c'est sans aucun doute dans l'ES 9 que le Rallye prend une tout autre tournure, dans la longue spéciale de Moyrazès, faisant office de juge de paix. En effet, leader jusqu'à présent, Eric Brunson crève et laisse filer de précieuses minutes. Il en est de même pour Jean-Michel Da Cunha. Dany Snobeck, après avoir fait la nique à ses adversaires dans les spéciales précédentes, rend quant à lui son carnet de bord. Un des seuls parmi les rares rescapés, Pierre Roché profite donc de cette série d'abandons successifs en réalisant le meilleur temps de ce neuvième secteur chronométré. Le pilote du Team FJ.com récupère ainsi la couronne. Gilles Nantet en proie cependant à des problèmes moteurs, se classe 2e à l'issue de cette deuxième étape, suivi de Ludovic Gal. A signaler la performance de premier ordre de la valeur sûre et ex-Espoir Echappement, Mathieu Arzeno (Citroën DS3 R3) qui se classe troisième dans l'ES 9 de Moyrazès. Si les principaux candidats au haut des tablettes n'ont pas été vernis, les prétendants aux accessits ont connu également leur lot de mésaventures, à commencer par Jean-François Bérenguer. Auteur jusqu'à présent d'une véritable démonstration, en pointant au 5e rang, ce dernier renonce en fin de journée dans Olemps-Moyrazès-Colombiès, sa Mégane Maxi refusant tout service. Même punition pour Arnaud Gautier, engagé au sein du team First Motorsport aux commandes de sa Subaru Impreza WRC, ou encore pour Jean-Mathieu Léandri, qui se signalait par des chronos significatifs pour sa première course au volant d'une Subaru Impreza WRC (ex-Brunson).
Le lendemain, quatre spéciales attendent les 113 rescapés, dont la traditionnelle ES de Calmont-Sainte Juliette associée à celle de Cassagnes-Auriac Lagast. La victoire se profilant à l'horizon, il ne reste à Pierre Roché qu'à dérouler tout en concédant le moins de temps possible à Eric Brunson, qui entame une folle remontée pour tenter de reconquérir le podium. Au gré d'une superbe attaque, il signe la totalité des temps scratchs de l'étape dominicale, en résistant aux velléités de Jean-Michel Da Cunha.
Rentrés à bon port à Rodez sans avoir commis d'erreurs majeures, Pierre et Martine Roché peuvent ainsi savourer leur première victoire de la saison en Championnat de France, tout en offrant un premier succès au Team FJ.
Gilles Nantet, ayant roulé sur un rythme élevé tout au long du Rallye, est récompensé de ses efforts par une place de dauphin ainsi que la victoire en Trophée Michelin, tandis que Ludovic Gal se glisse dans le tiercé gagnant, malgré les assauts de Brunson qui a tout tenté pour le déloger du podium ; place inespéré au vue du plateau qui se présentait au départ vendredi. Brunson se console donc avec une place dans le Carré d'As, tandis que Da Cunha rentre dans un Top 5 convoité.
L'une des performances remarquables du week-end à signaler est sans nul doute celle du Normand Marc Amourette, associé à Gwenola Marie, aux commandes de leur Citroën DS3 R3. Si le pilote de la marque aux chevrons a démarré plutôt prudemment l'épreuve aveyronnaise, il a su hausser le ton progressivement, et coiffe sur le fil la Mitsubishi Lancer Evo X (A8) du redoutable Patrick Rouillard. Sur sa Peugeot 207 S2000, Jean-Charles Beaubelique hisse les couleurs du Team MSR by GBI.com à la 8e place finale, devant une armada de Citroën DS3 R3, emmenées par Julian Carret et Cédric Robert, qui clôturent le Top Dix.

Groupe A: Chassé-croisé de WRC et S2000

Si Roché s'impose en toute logique, on pouvait cependant s'attendre à un trio de WRC sur le podium de groupe. Or, les fortunes diverses qu'ont connus les uns et les autres ont poussé Ludovic Gal à la place de dauphin. Brunson se console avec la troisième marche.
En A8W, les organisateurs avaient le privilège d'accueillir pas moins de 7 WRC. Bengué out dès la première étape, imité par Snobeck, Léandri et Gautier le samedi, ils ne restaient plus qu'à Roché, Brunson et Da Cunha à se départager. Tous trois terminent dans cet ordre.
Si Ludovic Gal empoche la A7S, sa victoire a été facilité par le retrait rapide de David Salanon (Peugeot 207 S2000) qui lui aurait certainement donné bien du fil à retordre. Pour les places d'honneurs, Jean-Charles Beaubelique récolte le fruit d'un parcours sans faute, tandis que Pascal Lescloupé (Fiat Grande Punto S2000), qui avouait à l'arrivée de la deuxième étape « avoir commis en un Rallye autant d'erreurs par rapport à une saison entière », était finalement exclu pour infraction au régime de parc fermé.
Bérenguer était le seul représentant des Kits Cars, il n'a malheureusement pas eu la joie de rallier le parc fermé final, bien que sa prestation reste dans les mémoires. En A7, l'un des pilotes les plus adulés du public, du fait de ses passages comparables à ceux d'un certain Jean Ragnotti, en la personne de Julien Saunier, remporte les lauriers. Son dauphin n'est autre que Nicolas Vernhes (Peugeot 306 S16), ses camarades de jeu Christophe Issanchou (Renault Clio Williams) et Julien Majorel (Renault Mégane Coupé) ayant rapidement jeté l'éponge.
La A6K a été le théâtre d'un duel de tous les instants entre les 206 XS de Yohan Puechagut et Yannis Desangles, dont le premier cité sort vainqueur pour seulement 1s3. En A6, après le retrait de Frédéric Souffez (Citroën Saxo VTS), Julien Solanet (Citroën Saxo VTS) n'a pas été inquiété. David Blanc (Peugeot 106 S16) est relégué à des années lumières. Esseulé, Yves Bès (Peugeot 106 XSI) signe un succès de classe en A5K, à l'image de Christophe Ralite en A5, qui après les abandons successifs de Jérémie Mouly (Peugeot 106 XSI) et Thomas Mouysset (Peugeot 106 Rallye), a su contenir la 205 Rallye de Clément Bardy.
Groupe N: Guillaume CANIVENQ a gardé la tête froide

Pour son rallye à domicile, Guillaume Canivenq disposait de la nouvelle née des ateliers Renault Sport, à savoir la Mégane RS. Le jeune local devait cependant composer avec des adversaires aux dents longues, dont l'expérimenté Manu Guigou, sur une monture identique, ainsi que sur Robert Consani, lui aussi engagée sur la Mégane RS. Si Manu Guigou partait comme un boulet de canon dès le vendredi soir, il était stoppé dans son élan par une sortie de route dans la piégeuse ES 4 de Lassouts-Sainte Eulalie. Guillaume Canivenq hérite de la position de leader, en reléguant Consani à plus d'une minute. Le lendemain, Consani, bien décidé à contrecarrer les ambitions du Champion de France 2009, part à la faute dans l'ES 5. Si ce dernier pouvait repartir, il voyait cependant tous ses espoirs s'envoler, avant que des ennuis mécaniques le contraignent à l'abandon sur la liaison le menant à l'ES 9. Canivenq n'avait plus qu'à dérouler, et, malgré une crevaison, empoche la victoire de groupe, sans que son dauphin, Franck Lions (Mitsubishi Lancer Evo 9) ne vienne contester sa suprématie. Pour le gain de la médaille de bronze, Jean-Nicolas Hot (Subaru Impreza N15), lui aussi pas épargné par la mécanique, s'est fait surprendre par son coéquipier du Team 2HP Compétition, Eric Meyer (Subaru Impreza STI). Ce podium de Groupe se réfère au podium de Classe N4.
La Classe N3 accueillait quant à elle un plateau de qualité, avec outre les locaux Eric Raymond et Alexandre Brossy chacun sur Renault Clio Ragnotti, Jean-Marc Bertrand (Peugeot 206 RC) et Fernand Da Silva (Renault Clio RS), les véloces Laurent Tomasella (Renault Clio Ragnotti) et Christophe Roussel (Renault Clio Ragnotti). Sur ses terres, Fernand Da Silva se révélait intraitable lors de la première boucle. Mais la réplique de Roussel ne se faisait pas attendre. Ce dernier boucle la première étape avec un pécule de 5s3 sur Jean-Marc Bertrand et 19s sur le revenant Laurent Tomasella. Cependant, ce dernier, victime des affres de la mécanique, rendait son carnet de bord entre l'ES 5 et l'ES 6, tandis que Bertrand haussait le ton et prenait l'avantage au terme de la deuxième étape. Parti sur un rythme élevé afin de conserver son bien, il sortait le dimanche, offrant la victoire sur un plateau à Roussel. Fernand Da Silva, auréolé de la place de dauphin, devance Alexandre Brossy (Renault Clio Ragnotti), relégué au rang d'observateur.
En N2, Yohan Saillat (Citroën Saxo VTS), sur un nuage lors des deux premières journées, voyait la menace Julien Malgouyres (Peugeot 106 S16) se préciser. Boris Carminati (Suzuki Swift), en embuscade, s'emparait du commandement de la SuperCoupe. Mais le leader de Classe, Saillat, rencontrait des soucis dans l'ES 12 et rétrogradait à la 4e place. La palme tombe dans l'escarcelle de Malgouyres, Carminati accroche la deuxième position face à l'autre Suzuki Swift de Romain Fostier.
Dans la plus petite cylindrée du Groupe N, Jean-Romain Mouly (Peugeot 106 XSI) a fait parler la poudre. Fabienne Vergnes (Peugeot 106 XSI) et Romain Guyot, lui aussi sur Peugeot 106 XSI, suivent.

Groupe F2000: JACOB s'envole vers la victoire

Il était difficile de départager les deux locaux Christophe Sichi (Peugeot 206 Maxi) et Alexis Murat (Renault Clio RS2), qui se livraient à une réelle lutte fraticide pour la conquête du Graal. Alexis Murat détrônait le pilote Peugeot dans l'ES 5, mais pour seulement 0s6. La satisfaction était de courte durée, puisque l'ES 6 de Olemps-Moyrazès-Colombiès était fatale aux deux étalons du F2000. Lionel Jacob (Peugeot 206 S16) n'en demandait pas tant et cravachait ferme pour contenir la BMW 318 Compact de Yannick Lacouture, qui pour son premier Rouergue, a régulièrement amélioré ses chronos au fil des spéciales. Gilles Hernandez, en parfaite osmose avec sa Mégane Coupé affichait sa satisfaction de rentrer à Rodez dimanche après-midi, de surcroît sur le podium de Groupe F2000 et de Classe F214.
La F213 tombe dans l'escarcelle de Laurent Couderc, qui sur une Peugeot 106 S16, a mené la vie dure à ses adversaires, Vincent Rieu (Peugeot 106 S16) et Guillaume Abrial (Peugeot 106 S16) qui terminent dans cet ordre respectif.
Sébastien Denis et sa redoutable Peugeot 106 XSI s'illustrent en F212. Vincent André (Citroën AX GTI) a profité des abandons successifs de Jérôme Barthe (Peugeot 106 XSI) et Lilian Schlosser (Talbot Samba Rallye) pour monter sur le podium.
Groupe GT: NANTET seul en GT+, Vincent HUMEAU seul rescapé du GT de Série

Philippe Lherminez forfait, Gilles Nantet se retrouvait esseulé en GT+. En GT de Série, le Rallye fut bref pour Pascal Chevallier (Porsche Cayman S) qui abdique dès l'arrivée de l'ES1. Il ne restait plus à Vincent Humeau qu'à rallier l'arrivée finale pour empocher une victoire venant enrichir son palmarès déjà éloquent.

Groupe Z: Philippe JEAN malchanceux

Seul représentant du Groupe Z aux commandes de sa légendaire BMW M3, qui demeure appréciée du public, Philippe Jean a dû jeter l'éponge, suite à une mise hors-course.

Groupe R: Les DS3 R3 dictent leur loi

La marque aux chevrons était bien représentée à Rodez avec pas moins de 8 DS3 R3, prêtes à donner la réplique aux Clio R3 d'Arnaud Augoyard (Team MSR by GBI - Minerva Oil), François Pelamourgues ou encore Olivier Marty (Team Chazel Dalta). Les Citroën DS3 n'ont pas manqué d'affirmer leur suprématie, avec à leur tête Marc Amourette. Julien Carret n'a pas démérité en s'affirmant face au Team Saintéloc-Racing, emmené par Cédric Robert et Mathieu Arzeno. Entre les deux représentants du Team Stéphanois, s'intercale la valeur montante Corse Paul-Antoine Santoni. A l'abandon gravité d'Olivier Marty, dont le retour n'a pas été couronné de succès, alors qu'il menait le bal des Clio R3.
En Volant 207, Germain Bonnefis, impérial depuis le début de saison, a confirmé sa pointe de vitesse en tirant toute la quintessence de sa 207 RC. Jérémy Ancian ayant rejoint la liste des abandons, c'est Pierre Marché qui échoit à la deuxième marche, tandis que Cyril Audirac a eu raison de Denis Millet et Cédric Rabasse pour le gain de l'ultime marche du podium ; ces trois derniers se tenant dans un mouchoir de poche.
Guillaume Sirot (Citroën C2 R2 Max) était en mesure de l'emporter en R2B, mais la mécanique en a décidé autrement. Leader de Classe au soir de la deuxième étape et du Trophée Twingo R2, Laurent Clutier gardait cependant la tête sur les épaules et se concentrait sur la menace Stéphane Consani (Renault Twingo R2), qui n'accusait un retard infime, 5 secondes seulement. Le premier cité laissait ainsi filer Yvan Delmas (Citroën C2 R2 Max) vers la victoire de classe, mais résistait jusqu'au bout au retour de Consani, qui se consolait avec la deuxième place du Trophée. Le Languedocien Romain Salinas (Renault Twingo R2) est affecté à la troisième place. Mathieu Maurage (Renault Twingo R2) aurait pu jouer les trouble-fêtes, comme en témoigne son temps scratch dans l'ES 2, mais des ennuis mécaniques l'ont mis sur la touche.
Désirant briller à domicile, Nicolas Romiguière (Renault Twingo R1) a fondu littéralement sur Sébastien Chardonnet (Renault Twingo R1) pour le gain du Trophée Twingo R1 et du Championnat de France Junior. Régulier, Charles Martin (Renault Twingo R1) endosse le troisième rôle. Gilbert Quentin a vu ses espoirs s'envoler lors d'une double-crevaison dans l'éprouvante ES de Olemps-Moyrazès-Colombiès.

Au Championnat de France des Rallyes, à l'issue de cette quatrième manche, l'abandon de Dany Snobeck, jusqu'à alors leader avec 4 points d'avance sur Eric Brunson, relance la course au titre. En Championnat de France Junior, Quentin Gilbert paye un lourd tribut dans sa crevaison face à Sébastien Chardonnet. Au niveau du Championnat de France Team, MSR by GBI.com - Minerva Oil demeure au sommet, malgré la sortie de route d'Arnaud Augoyard. Concernant le Championnat de France Féminin, Charlotte Berton (Suzuki Swift) N2 a une nouvelle fois déjoué les pronostics, Sophie Micheneau (Citroën Saxo VTS) F213 et Julie Galpin (Citroën C2 R2 Max) R2B ayant expérimenté les difficultés du Rouergue. Enfin, en Trophée Michelin, Gilles Nantet accroit son avance,
Sur les 180 concurrents au départ, 103 figurent à l'arrivée finale, ce qui démontre que le Rallye du Rouergue a tenu toutes ses promesses, en conservant sa réputation d'un Rallye long et difficile, et où les surprises s'enchainent de spéciales en spéciales.

Prochain Rendez-Vous : les 15 et 16 Juillet pour le Rallye National du Foie Gras et de la Truffe (24), ainsi que le 17 Juillet pour la Course de Côte de Revel-Saint Férréol-Vaudreuille (31).

Texte et Photos : PQ47. Vidéo : Rallye46, The_white31 et PassionRallye31.