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Rallye d'Automne La Rochelle 2010
GALPIN déjoue les pièges
Comme à l'accoutumée, le désormais célèbre Rallye d'Automne La Rochelle a rassemblé un plateau d'une qualité rare. Se déroulant du 12 au 14 Novembre, il n'a pas faillit à son rang de Rallye National de Première Division, Coefficient 5, puisque ce sont 182 équipages, venus des quatre coins de l'Hexagone, qui se sont élancés Vendredi Soir du Port de La Rochelle.
Si Jérôme Galpin, disposant de la Peugeot 207 S2000 du Team FJ, Thomas Privé (Mitsubishi Lancer Evo 9) N4, Reynald Moinet (BMW 318 TI Compact) F214, encore Arnaud Gautier (Mitsubishi Lancer Evo 9) A8, ou encore Laurent Fauguet (Mitsubishi Lancer Evo 9) A8 peuvent-être considérés comme les favoris pour la plus haute marche du podium, le Rallye demeure long et éprouvant ; et avec pas moins de quatorze secteurs chronométrés à parcourir, ce dernier peut bien réserver des surprises …
Au terme de la première étape, composé de deux E.S. " Rives de la Gères ", longue de 12.2 kms et " Sainte-Soulle " (9.3 kms), le Normand Xavier Lemmonnier, aux commandes de sa Subaru Impreza N15 (N4) crée la surprise en s'emparant des commandes du Rallye. Son dauphin n'est autre que Jérôme Galpin, relégué à 4 secondes, alors qu'Arnaud Gautier, qui occupe le 3e rang, se lance à la poursuite de ses adversaires précédemment cités. La performance du jour revient à Marc Amourette dont la Citroën C2 S1600 figure 4e au général pour 9s3.
Pour sa première participation, Thomas Privé, grand animateur du Championnat de France des Rallyes Terre au cours de la saison 2008, rentre dans le Top 5 provisoire au volant d'une Mitsubishi Lancer Evo 9 engagée en N4.
Sur un terrain gras-mouillé peu propice aux propulsions, Reynald Moinet (BMW 318 TI Compact) signe une belle performance en pointant 6e, ainsi qu'en tête du Groupe F2000. Il tient la dragée haute à son poursuivant direct, Philippe Rageau (Renault Mégane) F214.
Laurent Fauguet et sa Mitsubishi Lancer Evo 9 occupent quant à eux la 8e place provisoire du classement général, avec toutefois un écart de 38s1 sur le leader.
Il damne le pion au véloce Michel Hayet et sa Subaru Impreza GT (A8), alors que Bruno Longépé, ayant loué pour l'occasion une Subaru Impreza N12B Groupe N, se classe 10e , et figure sur le podium de Groupe provisoire.
Les abandons commencent, quant à eux, déjà à se faire nombreux, notamment en F213, classe où deux favoris manquent à l'appel en la personne du Normand Thomas Chauffray, sur une Citroën Saxo VTS de prêt avec laquelle il aurait pu réaliser bien des prouesses, ainsi que le local Gary Guérin, sur sa Peugeot 106 S16 dorée.
Le Montagnard Anthony Cosson, sur sa Renault Clio RS F214 a lui aussi rejoint la liste des abandons, suite à une sortie de route sans gravité, imité par Johnny Laroche (Renault Clio Williams) FN3 ou encore Philippe Munt (Renault Clio Williams) FA7.
Le lendemain, sous un ciel couvert et un soleil timide, la riposte ne se fait pas attendre puisque Thomas Privé est le plus rapide dans l'ES 3 " Rives de la Gères ", pour 1s3 devant les autres Mitsubishi de Gautier et Fauguet. Galpin part prudemment en s'octroyant le 4e temps devant la C2 S1600 du Team " Trajectoire Racing ", pilotée par Marc Amourette. Xavier Lemonnier figure légèrement en retrait puisqu'il réalise le 6e temps.
En Groupe F2000, Thierry Boisdron vient donner du fil à retordre à Rageau et Moinet ; respectivement 9e et 10e de ce secteur chronométré, en se classant 7e. Entre les principaux protagonistes du Groupe F2000, s'intercale la Subaru de Michel Hayet, 8e temps. A noter également l'énorme performance de David Conreau (Peugeot 306 S16) F214, qui réalise le 11e meilleur chrono. A noter le regrettable abandon de la belle BMW M3 du Breton Thierry Kerveno, sur ennuis mécaniques, quelques kilomètres après le départ.
Alors que Gautier s'offre le scratch dans l'ES 4 " Bords de la Devise " en collant 4s8 à Galpin et 6s3 à Privé, et s'empare de la tête du Rallye pour 3s1 ; la réplique de la 207 S2000 est imminente, puisque Galpin remet les pendules à l'heure dans l'ES 5 et l'ES 6 et récupère son bien, mais pour seulement 0s8. Xavier Lemonnier ne peut suivre le rythme effréné de ces derniers et rétrograde au 3e rang du classement général provisoire, avec un écart substantiel de 14 secondes par rapport à Galpin. Privé figure 4e, à l'affût du moindre faux pas de ses adversaires, tandis qu'Amourette, 5e, contrôle Fauguet. Bruno Longépé se familiarise petit à petit à la Subaru Impreza N12 en signant régulièrement des temps dans le Top Dix, ce qui lui permet de remonter à la 7e place du général.
En F2000, Moinet n'a pu résister au retour en trombe de Boisdron, qui ne possède cependant que 2s3 d'avance sur le premier cité.
Après un passage à l'assistance, la deuxième boucle composée de quatre secteurs chronométrés s'entame avec un scratch du survolté Marc Amourette, qui n'en finit plus de nous impressionner. Reynald Moinet décide lui aussi de passer à l'offensive puisqu'il figure second de l'ES 7 " Rives de la Gères ".
Arnaud Gautier, par le biais d'un 3e temps devant Galpin, en profite pour reprendre les commandes du Rallye, avec un pécule de 1s7 sur le second cité.
Régulier, Xavier Lemonnier se contente du 5e chrono de l'ES, tandis que la course de Laurent Fauguet s'arrête suite à des ennuis mécaniques.
 
Au cours de l'ES 8 " Bords de la Devise ", Arnaud Gautier en remet une couche, et porte son avance au général à 5s1. Ce dernier mène le bal jusqu'à ce qu'un coup de théâtre se produise lorsqu'il plonge au classement dans l'ES 10 ; ouvrant une voie royale à Galpin pour le gain de la victoire finale. Le Blésois en profite donc pour s'imposer dans ce même secteur chronométré, et ce malgré les assauts du redoutable Amourette, et de Thomas Privé, qui signe le 3e temps scratch. Moinet reste solidement installé en tête du Groupe F2000 en s'emparant du 5e chrono.
Dans l'ES 11, Lemonnier, bien décidé à conserver sa place sur le podium, se montre le plus rapide devant Privé et Galpin. Marc Amourette devient quant à lui de plus en plus menaçant pour le gain de la troisième marche du podium, puisqu'avec de nouveau un 4e temps, il figure à 3s5 de Privé au général, autant dire que la lutte risque d'être intense dans les trois derniers secteurs chronométrés restants.
Ayant vu toute chance de victoire s'envoler dans l'ES précédente, Gautier se contente du 5e temps, devant une armada de Groupe N, emmenées par Jean-Noël Nombela (Mitsubishi Lancer Evo 9), 6e temps, suivi de Bruno Longépé, Pascal Lescloupé (Mitsubishi Lancer Evo 8) et Fabien Labrousse (Mitsubishi Lancer Evo 8).
L'envolée de l'avion Marc Amourette se traduit par un scratch dans l'ES 12 " Bords de la Devise ", dans laquelle il colle 1s9 à Lemonnier et 3s9 à Privé, qu'il déloge du podium par la même occasion. Galpin commence à gérer la dernière boucle, en construisant sa victoire petit à petit, il signe ici le 4e temps, devant Thierry Boisdron, qui profitant de l'abandon mécanique de Reynald Moinet, cherche maintenant à détrôner son compère Rageau, qui le devance au général pour le gain du Groupe F2000 de 0s7. Bruno Longépé reste quant à lui au contact du Top 5 en signant le 6e chrono, le 7e étant à mettre à l'actif d' Arnaud Macherey (Peugeot 206 RC) A7, qui après avoir connu des soucis d'ordre mécanique la veille se situait au fin fond du classement, est l'auteur d'une remontée folle. Quant à Arnaud Gautier, il quitte définitivement la scène en renonçant sur ennuis mécaniques.
Alors que Galpin montre qu'il est bel et bien le " patron " dans l'ES 13, Thomas Privé s'empare du deuxième chrono, ce qui lui permet d'évincer Amourette du podium provisoire.
Cependant, la C2 S1600 réplique immédiatement dans l'ultime ES et cueille la troisième place à l'arrachée en signant le dernier scratch.
Dernier baroud d'honneur pour Galpin avec le 4e chrono, qui remporte donc le Rallye d'Automne 2010, pour son retour après une année d'absence en Rallye.
Régulier tout au long des quatorze spéciales que composait l'épreuve, Lemonnier rentre au port de La Rochelle en dauphin du premier cité, à 24s5. En ce qui concerne la troisième marche du podium, Privé a poussé Amourette dans ses derniers retranchements, et après avoir sorti la grosse attaque, ce dernier sort vainqueur de ce duel de titans. Privé se contente de la 4e place, devant la Subaru de Bruno Longépé, qui s'offre un Top 5.
L'attaque de Thierry Boisdron s'est révélée payante puisque non seulement il s'empare du Groupe F2000, mais en termine à une honorable 6e place finale.
Michel Hayet paye lui aussi sa régularité par une belle 7e position. Il devance les F2000 de Philippe Rageau, ainsi que la Renault Clio RS de Jean-Michel Leclerc, qui pour sa première participation au Rallye d'Automne, réalise une belle prestation en s'octroyant le 9e rang du classement final.
Romuald Lezeau, vainqueur du Groupe R, et auteur de très bons chronos, rentre dans le Top 10.
La 11e place est à mettre à l'actif de Jean-Noël Nombela, tandis que Eddie Lemaitre, aux commandes de sa Renault Clio R3, en termine à la 12e position.
Après avoir connu des mésaventures à la Finale des Rallyes, Paul Paillé (Fiat Punto Kit-Car) A6K prend sa revanche sur ses terres en s'octroyant la 13e position. Il damne le pion à Didier Gouret (Peugeot 206 RC) A7 et le Lorrain Eric Cunin (Citroën C2 R2 Max), qui en termine 15e.
En Groupe A, la victoire revient logiquement au vainqueur, Jérôme Galpin, et qui seul en A7S, s'empare par la même occasion de la classe. En A8, Gautier leader jusqu'à l'ES 10 se retire dans l'ES 12 ; Fauguet a encore une fois été frappé par la malchance puisque sa Mitsubishi Lancer Evo 9 a refusé tout service dans l'ES 7 ; Pascal Entz (Ford Escort Cosworth), après avoir connu son lot de mésaventures, sort pour le compte dans l'ES 13 ; Arnaud Defontaine, qui étrennait sa nouvelle monture, une Mitsubishi Lancer Evo 6, se retire à l'issu de la première étape. Les lauriers reviennent donc à Michel Hayet. Second mais très loin du premier cité, on retrouve Régis Thomas (BMW 325 I), qui rentre sur le port de La Rochelle à une inespérée deuxième place de classe.
En A7K, Loïc Barbier (Opel Astra Kit Car) ayant rendu son carnet de bord dans l'ES 5, Philippe Rebière et sa Renault Clio Kit Car, arborant de nouvelles couleurs, décroche la timbale. Son dauphin n'est autre que le local Fabrice Bilhot (Renault Clio 3 RS), 26e au général.
Didier Gouret (Peugeot 206 RC) s'impose quant à lui en A7, après avoir été débarassé dès l'ES 1 de la menace d'Arnaud Macherey, qui termine tout de même le Rallye à la 47e place. Olivier Daunas (Peugeot 206 RC) récupère la seconde position, tandis que Joffrey Coussot (Renault Clio Williams) complète le podium. Franck David n'a pu défendre ses chances jusqu'au bout, suite à une sortie de route sans gravité dans l'ES 4, de même que Romain Coussot (Renault Clio Williams) dans l'ES 2. Laurent Sivadier (Renault Clio 16S), qui figurait au second rang, a lui aussi jeté l'éponge dans l'ES 12.
Pour le gain de la A6K, Amourette était sur une autre planète. Paul Paillé se contente du second rang devant la 206 XS de Jérémy Boulège.
En A6, David Charloton (Citroën Saxo VTS) a dominé de la tête et des épaules, face aux autres Citroën Saxo VTS d'Alain Rivaud et Johan Bertot, qui terminent dans cet ordre.
Dans la classe A5K, la domination de Jérôme Favre (Peugeot 106 XSI) a été sans partage, Patrick Brunerie (Peugeot 106 XSI) ne pouvait faire mieux que second. De même en A5, après le retrait de Brice Ricou (Peugeot 205 Rallye) après l'ES 2, Arnaud Gassuau (Peugeot 106 XSI) a creusé l'écart dès le vendredi soir face à la Toyota Yaris de Julien Legay.
En ce qui concerne le Groupe N, Xavier Lemonnier n'a jamais lâché prise, malgré les assauts de Privé qui hérite de la deuxième place. Longépé monte sur la dernière marche du podium. Ce trio de tête compose également le podium de la classe N4. Jean-Noël Nombela en termine au pied du podium de classe, suivi de Pascal Lescloupé. A noter l'abandon de Fabien Labrousse, dans le routier le menant à l'ES 14.
En N3, Thierry Landais (Renault Clio Ragnotti) n'a pas été inquiété, il a conservé la tête du début jusqu'à la fin. En revanche, les deuxième et troisième positions on été le théâtre d'âpres bagarres, desquels Lionel Laville (Renault Clio Ragnotti) sort vainqueur. Yann Guerineau complète le podium (Renault Clio RS), Sébastien Germain (Renault Clio Ragnotti) étant parti à la faute dans l'ES 10. Même punition pour Emmanuel Augé (Renault Clio Ragnotti) au cours de l'ES 6, ainsi que pour Johnny Laroche (Renault Clio Williams) dans la piégeuse ES 2.
En N2, Jean-Paul Monnin s'impose, dans une classe elle aussi décimée par les abandons successifs de Patrice Raud (Peugeot 106 S16), Romuald Le Sciellour (Citroën Saxo VTS) ou encore Aymeric Ticot (Citroën Saxo VTS) N2. Benoit Saint-Jean (Peugeot 205 Rallye) remporte quant à lui la N1, malgré les assauts de Sébastien Ganne (Peugeot 106 XSI), qui figurait en tête lors de la première étape.
En F2000, alors que Moinet a renoncé, la mort dans l'âme, Rageau n'a rien pu faire face au retour tonitruant de Boisdron au cours de la dernière boucle. Jean-Michel Leclerc hérite du 3e rang, devant un toujours aussi rapide Romain Longé, qui, ayant retrouvé le volant de sa Peugeot 206 XS, cueille au passage la victoire en classe F213. Après le retrait de Freddy Nadeau (Volkswagen Golf GTI) sur ennuis d'ordre mécanique dans l'ES 10, Mathieu Etié n'avait plus qu'à dérouler pour rentrer en bon second de cette même classe, ce qui est chose faite. Stéphane Cellier impose sa Honda Civic VTI sur la dernière marche du podium, Patrick Groheux (Citroën Saxo VTS) ou encore Daniel Pedeneau (Citroën Saxo) ayant rejoint la liste des abandons.
En F212, la domination écrasante de Stéphane Mulon (Peugeot 106 Rallye) s'achèvent prématurément dans l'ES 7, la mécanique en ayant décidé autrement. C'est donc Julien Bernardeau (Peugeot 205 Rallye) qui s'offre la victoire de classe, après avoir contenu Yoann Millet (Renault Clio 16S). Dans cette même classe, Edward Lefebvre inaugurait sa nouvelle auto, une Citroën AX GTI voies larges, mais malheureusement il sera lui aussi contraint à l'abandon.
Dans la plus petite cylindrée du Groupe F2000, ils étaient trois au départ, deux auront la joie de garer l'auto en parc fermé entre les deux tours. Venu de Bourgogne, Aldine Laurenzano-Barreaud, sur son efficace Fiat Cinquecento (F211) n'a pas été inquiété et rentre en vainqueur à La Rochelle. Son dauphin, Jérôme Véron, a subi quant à lui les caprices de la mécanique de sa Peugeot 205 Rallye. C'est donc Quentin Martin (Peugeot 205 Rallye) qui hérite de la deuxième place.
Au sein du Groupe R, Romuald Lezeau (Citroën C2 R2 Max) a barré la route à Eddie Lemaitre, et s'octroie la victoire sur ses terres. Il remporte par la même occasion la classe R2, tandis que le second cité, s'impose quant à lui en R3. Eric Cunin s'offre quant à lui le podium de groupe, ainsi qu'une place de dauphin en R2.
Nicolas Hernandez (Peugeot 207 RC) pointe quant à lui deuxième de la classe R3, devant le revenant Stéphane Rogeon, aux commandes d'une Renault Clio R3.
En GT de Série, si Gérard Marie (BMW 135 I) était parti le plus fort le Vendredi, il connaissait des soucis le Samedi qui le faisait rétrograder au fond du classement. Fabrice Chabroux (BMW Z3 M) ayant renoncé, c'est le Sarthois Joël Mallet (Porsche 964 RS) qui s'impose.

Finale Coupe de France des Rallyes VHC :
 ANDRUET n'a pas faiblit

En doublure du Rallye d'Automne La Rochelle, et ce après l'annulation du Rallye de l'Indre pour des raisons de pénurie de carburant, qui devait accueillir la Finale de la Coupe de France des Rallyes VHC 2010, les organisateurs ont relevé le défi de mettre sur pied " 3 épreuves en 1 ".
En effet, pour la seconde fois, les routes rochelaises accueillaient la Finale de la Coupe de France des Véhicules Historiques de Compétition, complété du Rallye d'Automne " Classic ".

Pour cette Finale, les spectateurs nombreux sur le bord des routes ont pu revoir ou découvrir pour certains, des pilotes faisant parti de la légende du Rallye Français, au volant d'autos mythiques. Parmi eux, citons notamment Jean-Claude Andruet (Porsche 911 RSR) ainsi que Jean Ragnotti (Alpine A110).

Au terme de la première étape, c'est Andruet qui se montre le plus rapide, suivi de la Ford Escort RS 2000 de Dominique Depons, qui allie spectacle et efficacité. L'écart est cependant déjà creusé puisque plus de 18 secondes séparent les deux hommes. François Guillemin (Opel Kadett GTE) crée la surprise en se positionnant au 3e rang, devant Jean Ragnotti, 4e. Les Porsche 911 de Jean-Pierre Levasseur et Laurent Bayard suivent, respectivement installés à la 5e et 6e position.

Le Samedi, Andruet hausse le ton lors des quatres spéciales composant la première boucle, et porte son avance à 55s2. Depons ne peut suivre le rythme effrené de son adversaire et figure toujours deuxième, tandis que " Jeannot " Ragnotti passe à la vitesse supérieure et écarte Guillemin du podium.
La dernière boucle, se disputant en partie de nuit, ne sera qu'une formalité pour Andruet qui est donc sacré vainqueur de la Coupe de France des Rallyes VHC 2010. Une victoire qui s'ajoute à son riche palmarès. Depons a tout donné et se contente de la place de dauphin, tandis que Ragnotti monte sur le podium. Jean-Pierre Levasseur pointe à la 4e place, devant la superbe Porsche 911 de Laurent Bayard. Guillemin a plongé au classement puisque de la troisième position Samedi matin, au départ de la deuxième étape, il rentre 6e.
Patrick Calvet et sa Ford Escort RS 2000 n'a pas perdu la main, il clôture cette Finale 2010 par une belle 7e position, devant la Talbot Sunbeam Lotus de Philippe Ancelin.
Sur les 28 équipages autorisés à prendre le départs, 21 rejoindront l'arrivée.

Les PHOTOS du Rallye d'Automne La Rochelle et de la Finale de la Coupe de France des Rallyes VHC 2010 sont en ligne dans la Rubrique : " PHOTOS 2010 "

Prochain Rendez-vous : le Rallye du Var, ultime épreuve du Championnat de France des Rallyes 2010.

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