Finale de la Coupe de France des Rallyes Anglet-Hasparren 2010
SALANON n'a rien lâché ...
En ce week-end de fin octobre, la grande famille du Rallye avait rendez-vous pour l'évènement tant attendu, venant ponctuer une longue saison à la quête de points pour obtenir son billet ; riche en performances et en rebondissements, qu'est la Finale de la Coupe de France des Rallyes.
C'est au Pays Basque et plus précisement à Anglet et Hasparren que cette dernière a élu domicile pour l'édition 2010, aux contreforts des Pyrénées. La particularité du tracé, marqué par sa technicité mais également par ses nombreuses bosses et "ciels", promet une Finale passionnante et pleine de rebondissements.
L'attrait pour cette Finale est visible par le nombre de partants, 181, qui constitue un record au cours de la dernière décennie. Parmi eux, de nombreux favoris pour la victoire Finale. Même si les noms de David Salanon, Antony Mora ou Gilles Nantet reviennent dans la majorité des pronostics pour le podium final, la messe est loin d'être dite, et les conditions climatiques peuvent profondément modifier l'ordre logique...
 
Vendredi, dans la difficile ES 1 de "Pascoeinia" se déroulant de nuit, David Salanon n'échappe pas à la règle et creuse l'écart aux commandes de sa Peugeot 306 Maxi. Son dauphin n'est autre qu'Antony Mora (BMW 318 TI Compact) F214 qui concède 5s2. Gilles Nantet est lui aussi dans le même wagon que ses deux adversaires à 6s6. Très belle performance également pour Philippe Brun et sa Renault Mégane Maxi A7K, qui se classe 4e à 9s8, dont sa nouvelle monture qu'il a acquérit en cours de saison lui semble aller comme un gant.
On le savait rapide, mais Guillaume Leblut confirme sa pointe de vitesse puisqu'il hisse sa Mitsubishi Lancer Evo 6 (A8) au 5e rang du classement à 10s7 du leader. Il précède Sébastien Dommerdich, évoluant depuis peu aux commandes d'une Fiat Grande Punto S2000 à 12s8.
Dans le Clan des Clio R3, l'Aveyronnais François Pelamourgues a frappé un grand coup puisqu'il se classe 7e de ce premier secteur chronométré, et donc en tête du Groupe R. Grand habitué de l'épreuve Basque, André Jézéquel (Peugeot 207 S2000) est légèrement en retrait, puisqu'il signe le 8e temps, devant les Kit-Car de Yves Pezzutti (Peugeot 306 Maxi) et du prometteur Quentin Gilbert (Renault Clio Maxi) ; tandis que certains connaissent déjà leur lot de misères, à commencer par le Normand Yannick Roussel (Peugeot 306 Maxi) A7K qui concède énormément de temps en allant "visiter" un champ, et par la même occasion tout espoir de bien figurer.
Patrick Artru (Peugeot 306 Maxi) ne prend quant à lui même pas le départ de l'ES 1, suite à un abandon mécanique sur le routier, alors que le Savoyard Claude Jenatton (Peugeot 306 Kit-Car) FA7K se fait lui aussi piéger. Même punition pour Stéphane Pustelnik et sa BMW 318 Compact F214, alors que des soucis d'ordre mécanique contraignent Jean-Noël Nombela (Mitsubishi Lancer Evo 9) N4 à jetter l'éponge.
 
Au cours de l'ES 2, David Salanon poursuit sur sa lancée en signant de nouveau le meilleur temps, ce qui le propulse en tête provisoirement de la Finale, au terme de la première étape. Antony Mora, aidé notamment par sa connaissance du terrain, pour avoir disputer le Rallye du Pays Basque à plusieurs reprises, ainsi que par son sens de l'attaque, signe le deuxième meilleur temps à 2s9. Brun hausse lui aussi le rythme puisqu'il figure à 8s2.
Visiblement moins à l'aise dans le premier secteur chronométré, Yves Pezzutti passe à la vitesse supérieure et claque le 4e chrono à 11s6. Il est suivi de Dommerdich à 15s7 et de Pelamourgues, 6e.
Nantet décroche quant à lui de la tête de course puisqu'il signe le 7e temps, face à Jézéquel, Pruvot, et au Nordiste Xavier Pruvot, sur sa Mitsubishi Lancer Evo 9 (A8) ex-Vasselin; qui terminent cette spéciale respectivement dans cet ordre.
En outre, la liste des abandons commence déjà à se remplir, puisqu'on note également la sortie de route sans gravité du local Thierry Dacruz (Seat Ibiza) F213, qui avait à coeur de briller sur ses terres, notamment après avoir signé le 28e chrono de l'ES 1 et le meilleur temps en F213. Même punition pour Thibault Guillemaud (Peugeot 206 RC) N3, alors que Paul Paillé (Fiat Punto Kit Car) A6K est trahit par sa mécanique, ainsi que Christian Boeri (Peugeot 306 Maxi) A7K.
 
Le lendemain, sur des routes rendues humides par les averses de la veille, dans l'ES 3 de Cambo-Hasparren, longue de 12.2 kms, Salanon fait la différence. Cependant, un coup de théâtre provient puisqu' Antony Mora part à la faute et se retire. André Jézéquel tire profit de la déliquescence du pilote de la BMW 318 Compact pour se classer au second rang, alors que derrière, Xavier Pruvot est l'auteur d'une incroyable remontée en prenant le 3e temps scratch de l'ES.
Dommerdich reste cependant au contact avec le 4e chrono, tandis que Jean-Michel Da Cunha (Mitsubishi Lancer Evo 7) sort le grand jeu en accrochant le 5e chrono, et part en quête de la courronne en Groupe N. Mais c'est sans compter sur Christophe Duigou et sa Mitsubishi Lancer Evo 9, qui, de surcroit sur ses terres, ne compte pas se laisser faire, puisqu'il s'affiche à la 7e place de l'ES 3, suivi par Rémy Balestra (Mitsubishi Lancer Evo 9), qui participe lui aussi à la bagarre pour le compte du Groupe N.
Parti sous la pluie la veille, Yannick Lacouture a perdu beaucoup de temps. Il part le couteau entre les dents et se classe 8e, ainsi qu'en tête du Groupe F2000. Il doit cependant se méfier de Yohan Dupouy (Peugeot 306 S16), qui est loin d'avoir dit son dernier mot et se classe 10e de l'ES. Entre les deux protagonistes du F2000, on retrouve Thibault Mounard, 9e temps aux commandes de sa Mitsubishi Lancer Evo 7 en N4. A noter également l'énorme performance de Victor Lasserre et sa petite Peugeot 106 S16 A6 qui se classe 12e dans cette ES.
 

Gilles Nantet perd quant à lui tout espoir de victoire suite à une crevaison qui le fait dégringoler à la 147e place. Par ailleurs, cette spéciale est une véritable hécatombe puisqu'on dénombre pas moins de quinze abandons supplémentaires, parmi eux Yannick Roussel qui renonce avant même le départ de l'ES 3, Guillaume Leblut, Jean-Pierre Landron (Mitsubishi Lancer Evo 9) N4 et Quentin Gilbert sur ennuis mécaniques, mais également Eric Sauteur (Renault Clio RS) N3 ou encore Mathieu Rault (Renault Clio RS) N3 sur sortie de route sans gravité.
 
Alors que Gilles Nantet sort et malheureusement quitte la course, Salanon confirme de nouveau dans l'ES 4 où il colle 7s9 à un surprenant Pruvot, que l'on attendait pas si haut. Dommerdich ne démérite pas pour autant en signant le 3e temps à 12s4.
Philippe Brun, mal réveillé dans l'ES 3 (17e temps), revient sur le devant de la scène par le biais d' un 4e chrono, à 14s3 du leader. Il précède André Jézéquel, installé à la 5e place dans cette épreuve chronométrée, tandis que Da Cunha accroit son avance pour le compte du Groupe N en signant le 6e temps, même si son principal adversaire, Duigou, maintient la pression en figurant 7e à 3s1 de ce dernier. François Pelamourgues frappe de nouveau un grand coup avec le 8e temps, devant les autres Clio R3 du Vosgien Romain Ferry et de Christophe Barneaud, respectivement 9e et 10e de l'ES.
Au général, on retrouve, derrière Salanon, Dommerdich à 50s8 et Pruvot à 1min02s.
 
Dans l'ES 5, alors que Salanon ralentit la cadence sur une spéciale qui s'apparente bientôt presque à une spéciale terre, Xavier Pruvot se met en valeur en s'octroyant le scratch, face à Dommerdich et un impressionnant Da Cunha, 3e temps. Sur un terrain humide qui avantage les quatre roues motrices, Brun ne peut lutter et se contente du 4e temps, pour une seconde devant Christophe Duigou, bien déterminé à faire trébucher Da Cunha. Salanon signe le 6e temps, alors que l'acrobate Damien Japiot et sa Peugeot 106 S16 F213, surprend tous le monde en se propulsant à la 7e place dans cette ES.
Il est suivi de Barneaud, 8e chrono, qui devance Pelamourgues en Groupe R, 10e temps. Entre eux s'intercale la Mitsubishi de Balestra.
 
Alors que l'ES 6 sera neutralisée suite à des spectateurs indisciplinés, Pruvot file comme une étoile filante vers la scratch dans l'ES 7 et se lance ainsi à la poursuite de Salanon pour le gain de la plus haute marche. Dommerdich passe lui aussi à l'offensive à 12s6, tandis que Salanon, en se classant 3e, perd du terrain sur son dauphin après avoir calé suite à un tout droit, même si il demeure toujours en tête au Général. Philippe Brun est solidement installé au 4e rang, tandis que Romain Ferry exploite le potentiel de sa Clio R3 pour conclure par un 5e temps. Derrière le 6e, André Jézéquel, on retrouve Barneaud, suivi des Mitsu' de Duigou et Da Cunha. Le Languedocien Yannick Vivens (Peugeot 106 Maxi) F213, qui pointait loin au classement à l'issu de la première étape, poursuit sa remontée en clôturant le Top 10 dans cette ES.
 
Pruvot en remet une couche dans l'ES 8 pour un dixième seulement devant Salanon, malgré une alerte suite à une crevaison en fin de spéciale. Jean-Michel Da Cunha ne faiblit pas puisqu'il se classe 3e, tout comme Barneaud, 4e, bien décidé à faire trébucher Pelamourgues en Groupe R. Brun s'en sort tant bien que mal avec le 5e chrono, devant Duigou, et un impressionnant Stéphane Derory (Subaru Impreza WRX), qui part son 7e temps s'immisce dans la lutte vers le titre en Groupe N.
Vivens n'en démord pas non plus avec le 8e temps, devant la R3 de Pelamourgues et la S2000 de Dommerdich.
 
C'est dans l'ultime boucle que tout peut se jouer. Pruvot, qui enfile les scratchs comme des perles, devient particulièrement menaçant puisqu'il ne figure plus qu'à 25s8 de Salanon, qui s'incline dans cette ES au 3e rang, derrière Dommerdich. Un duel de titans sépare Da Cunha et Duigou, séparés de 1s9 dans cette ES à l'avantage du premier cité. Yannick Lacouture s'affiche également dans les hauteurs du classement grâce à son sixième temps, suivi de Brun, Jezequel et Ferry. A noter la sortie de route sans gravité de Derory, dont la Subaru obstruant le parcours nécessite un arrêt de course. Des temps forfaitaires seront ainsi attribués aux équipages bloqués.
Nouvelle démonstration de Pruvot au cours de l'ES 10 où il colle 5s6 à Salanon. Alors que Dommerdich s'accroche au 3e rang, Pelamourgues par un 4e temps, résiste face à ses adversaires en R3.
Tout peut donc se jouer dans la dernière ES, en l'occurence l'ES 11 de Isturitz-Ayherre (7.2 kms). Même si Salanon possède un pécule de 20s2 sur Pruvot, il n'a pas le droit à l'erreur qui lui serait fatale.
Xavier Pruvot frappe de nouveau un grand coup, devant Brun à 4s4 et Dommerdich à 4s6, alors que Salanon, 4e temps est à 5s1, l'écart creusé par Pruvot est donc insuffisant, ce qui permet à Salanon d'atteindre son objectif, à savoir remporter la Finale de la Coupe de France des Rallyes 2010.
 
Il rentre donc à Anglet victorieux et impose donc la 306 Maxi sur la plus haute marche du podium. Son dauphin n'est autre que celui avec lequel il a bataillé tout au long de la journée, à savoir Xavier Pruvot, qui constitue la véritable surprise de cette Finale 2010. Ce dernier réalise une performance de premier ordre avec une auto qu'il possède depuis peu, et a montré toute sa ténacité en rivalisant avec le premier cité.
Sébastien Dommerdich complète le podium tout en ayant fait lui aussi étalage de son talent.
Philippe Brun rentre quant à lui en 4e position, après avoir connu des fortunes diverses. André Jézéquel rentre quant à lui dans le Top 5.
6e, Jean-Michel Da Cunha a eu le dernier mot en Groupe N, tout comme Pelamourgues en Groupe R, qui par la même occasion en termine à la 7e position. Il damne le pion à Romain Ferry et Christophe Barneaud.
Yves Pezzutti a connu quant à lui des difficultés, mais se classe tout de même 10e de la Finale.
11e, Christophe Duigou n'a pas démérité non plus, puisqu'il termine également 2e de Groupe sur ses terres. La 12e place est à mettre à l'actif de Yannick Lacouture, meilleur performer en F2000, qui damne le pion à Yohan Dupouy.
Venu de la Région Centre, Jean-Luc Roché place la Peugeot 207 S2000 au 14e rang, tandis que Rémy Balestra en termine 15e.
 
Au sein des divers groupes et classes, là aussi la bagarre a été rude.
 
En Groupe A, la victoire revient en toute logique à Salanon, qui gagne par la même occasion la A7K. En A8, Pruvot s'impose devant la Ford Escort Cosworth de Pascal Voirin. Dommerdich signe la victoire en A7S, alors qu'en A7, Patrice Bonnefond (Peugeot 206 RC) a été intraitable, et devance Julien Rambault (Renault Clio Williams), deuxième de classe pour sa première Finale, ainsi qu'Yves Arnaudeau (Peugeot 206 RC), qui complète le podium. A noter les abandons de David Cailleteau (Peugeot 306 S16) ou encore Martial Sénécal (Renault Clio RS).
Au sein de la classe A6K, Patrice Robert, bien que relégué loin lors de la première étape, a eu le dernier mot face à Marc Maïano, tous deux sur Citroën Saxo Kit Car. Paul Paillé (Fiat Punto Kit Car) et Pascal Deroy (Citroën Saxo Kit Car) n'ont quant à eux pas eu la joie de franchir la ligne d'arrivée finale.
La A6 a été l'une des classes où la bagarre a été la plus intense. Si l'extraterrestre Lasserre, 16e au général, était sur un nuage pour le gain de la victoire, on a assisté à une belle passe d'armes pour le compte des deux autres places sur le podium. Romain Salinas (Peugeot 106 S16) s'impose face à Romain Favreau (Peugeot 106 S16), tandis que Cédric Orillac (Citroën Saxo VTS) échoue à la 4e position.
En A5K, le retrait du favori Lionel Gomez (Peugeot 106 Kit Car) au terme de l'ES 1, a permis à Sébastien Vincenzi (Peugeot 106 XSI) de gravir la plus haute marche. Il est suivi du local Sébastien Larcabal (Peugeot 106 XSI), qui empoche la deuxième place de classe pour sa première Finale, devant l'expérimenté Patrick Brunerie (Peugeot 106 XSI).
En A5, si Jean-Christophe Garde était parti le plus vite lors de la première étape, le véloce Yannick Dupouy (Peugeot 106 XSI) a eu le dernier mot. Jérôme Owczarski (Peugeot 106 XSI) s'octroie la 3e marche du podium.
 
Pour le gain du Groupe N, la victoire tombe dans l'escarcelle de Da Cunha, qui s'adjuge également la N4, après une lutte mémorable avec son dauphin, Duigou. Rémy Balestra complète le podium devant Jean-Noël Mondet (Mitsubishi Lancer Evo 7).
En N3, Pascal Berard (Renault Clio Ragnotti) a dominé de la tête et des épaules. Il relègue Philippe Wehrlé au second rang, alors que Cédric Coste prend la 3e place.
La N2 est la propriété de Jérémy Prat (Peugeot 106 S16), après que Jean-Michel Kempf (Citroën Saxo VTS) soit sorti dans l'ES 8. François Hirigoyen s'adjuge la deuxième place devant Philippe Duprat (Peugeot 106 S16), David Reynard (Peugeot 106 S16) ayant été contraint à l'abandon.
Dans la plus petite cylindrée du Groupe N, Dimitri Audet mène sa Peugeot 106 XSI à la victoire. Cyril Courtoy (Peugeot 106 Rallye) se contente de la deuxième place et Jean-Claude Kachel (Peugeot 106 Rallye) de la troisième.
 
En F2000, Yannick Lacouture s'impose avec brio devant Dupouy et Vivens, 20e scratch.
Dans la classe F2-14, le tiercé gagnant se compose de Lacouture-Dupouy et Laurent Lecki (Peugeot 306 S16 Maxi).
En F2-13, Vivens décroche la timbale, malgré les assauts du prometteur Damien Japiot, qui a signé des chronos d'anthologie. Patrick Benne et sa Citroën Saxo VTS complètent le podium. Cette classe a cependant été décimée par les abandons, à commencer par ceux de Thierry Dacruz (Seat Ibiza), Christophe Charloton (Citroën Saxo VTS) ainsi que Yann Damizet (Citroën Saxo VTS).
43e du Général, Richard Desbordes (Citroën Saxo) est le lauréat de la classe F2-12, de peu devant le toujours aussi rapide Frédéric Gobin (Peugeot 205 Rallye). Emeric Rey (Citroën Saxo VTS) se contente de la troisième place.
En F211, Aurélien Lafont, sur sa célèbre Fiat Cinquecento, n'a pas été inquiété. Olivier Dornier impose sa sympathique Renault Twingo au deuxième rang devant Stéphanie Verne (Peugeot 205 Rallye).
 
En ce qui concerne le Groupe R, même si la concurrence a été rude, François Pelamourgues a tenu tête et s'impose devant Romain Ferry et Christophe Barneaud. Belle performance également des Réunionnais Anthony Bruni et Dominique Patenotte, tous deux sur Renault Clio R3, qui terminent respectivement 4e et 5e de groupe.
Gianni Barret, sur une Citroën C2 R2 Max louée à Vivens Location, a lui aussi bien representé les couleurs de la Réunion, puisqu'il remporte les lauriers en R2. Romuald Lezeau (Citroën C2 R2 Max) se contente de la deuxième place devant Eddy Berthelot (Citroën C2 R2 Max).
 
Enfin, en Groupe GT, Joël Juif (Lotus Exige) a détrôné Eric Gonnet (Lotus Exige Cup). Thomas Rizo (BMW 135 I) monte sur le podium de Groupe. En revanche, les BMW Z3M Coupé de Fabrice Chabroux et Didier Revel ont été contraints à l'abandon, de même que la Porsche Cayman S du Normand Pascal Chevallier.
En GT9, ils étaient deux au départ, Vincent Reynaud (Lotus Elise) n'a pas tremblé face à la Rover MGF de Thierry Lambre.
Pour le compte de la Coupe des Dames, Stéphanie Loignon (Renault 5 GT Turbo) FN4 a dicté sa loi face à Delphine Brigaudeau (Peugeot 306 S16) A7 et Julie Galpin (Citroën C2 R2 Max) R2B. En revanche, Rosine Chauffour (Peugeot 206 RC) A7, Sabrina Sanchez (Peugeot 206 RC) A7 et Laura Bègue (Renault Clio RS) A7 ont rejoint la liste des abandons.
En tout, 119 équipages ont eu la joie de franchir le podium d'arrivée.
Bravo aux équipages pour leur prestation, ainsi qu'à l'organisation pour nous avoir offert une belle Finale.
 
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Prochain Rendez-Vous : le Rallye d'Automne La Rochelle (17) et le Rallye du Cantal (15).
 
PQ47, Rallye46 et Fanderallye46.